Il y a des villes que l’on ne choisit pas seulement comme sujet d’étude, mais comme destin. Paris est l’une d’elles. Elle n’est pas simplement une capitale culturelle, politique ou touristique. Elle est un mythe vivant, une inspiration permanente, un lieu de mémoire et d’imagination. Lorsque l’on écrit une dissertation sur Paris, il ne s’agit pas seulement d’un travail académique. Il s’agit souvent d’un acte profondément personnel, passionné, presque intime. Dans ce contexte, la dissertation devient plus qu’une démonstration de savoir : elle se transforme en une lettre d’amour adressée à la ville. Même la phase de correction de mémoire prend ici une dimension émotionnelle, car peaufiner chaque mot revient à affiner un message intime adressé à Paris elle-même. De Paris avec amour devient alors un titre sincère et symbolique d’un projet à la croisée du savoir et du sentiment.
1. Paris comme personnage, Paris comme muse
Paris est une ville qui, depuis des siècles, inspire les écrivains, les poètes, les cinéastes et les amoureux. Elle n’est pas qu’un décor : elle devient un véritable personnage dans les œuvres qui l’habitent. De La Bohème de Puccini aux films de Woody Allen (Midnight in Paris), de Victor Hugo à Annie Ernaux, Paris est à la fois l’arrière-plan et l’élément central de récits d’amour, d’exil, de quête de soi. Elle est la ville où l’on se perd et où l’on se trouve.
Dans une dissertation, choisir Paris comme sujet, c’est donc accepter de dialoguer avec une entité vivante. Loin d’une analyse froide, il s’agit de faire résonner le cœur de la ville avec celui de l’auteur. Ce n’est pas un sujet neutre : c’est un choix chargé de passion et d’histoire.
2. La dissertation comme forme épistolaire
Habituellement, la dissertation est perçue comme un exercice académique structuré, basé sur une problématique, une méthodologie, des sources. Mais lorsqu’on l’envisage comme une lettre d’amour, elle se pare d’une toute autre dimension. Elle devient une missive, un texte adressé, une conversation silencieuse avec la ville elle-même.
Cette approche permet de rompre avec la froideur souvent reprochée à l’écriture universitaire. Il ne s’agit pas d’abandonner la rigueur, mais de l’humaniser. On peut faire rimer citation avec émotion, argumentation avec passion. La dissertation devient alors le lieu d’un équilibre entre tête et cœur, entre connaissance et reconnaissance.
3. L’amour dans la méthode : recherche, errance, obsession

Tout amoureux le sait : aimer, c’est chercher. Chercher à comprendre, à approfondir, à s’immerger. Il en va de même pour la recherche sur Paris. Qu’on travaille sur l’évolution architecturale du Marais, sur les cafés littéraires de Saint-Germain-des-Prés ou sur la représentation de la ville dans la chanson française, il y a toujours, en filigrane, une forme d’obsession amoureuse.
Les heures passées à la Bibliothèque nationale, les promenades improvisées pour « ressentir » un quartier, les archives explorées comme on ouvre un vieux carnet de lettres : tout cela fait partie d’un processus de recherche affectif. Le rapport à la ville devient tactile, sensoriel, presque charnel. On ne lit pas Paris, on la respire, on la goûte, on l’écoute.
4. Écrire à Paris, écrire dans Paris
Il y a aussi une magie particulière à écrire depuis Paris. Que l’on soit installé dans une bibliothèque silencieuse, à la terrasse d’un café animé, ou assis sur un banc face à la Seine, l’acte d’écrire est nourri par la ville elle-même. Elle offre des rythmes, des silences, des visages, des souvenirs. Elle devient complice de l’auteur.
Dans cette relation entre le lieu et l’écriture, la dissertation se transforme : elle devient le fruit d’une immersion. Les lieux visités, les voix entendues, les pierres touchées influencent le ton, les exemples, parfois même les idées. On ne parle plus seulement de Paris : on parle avec elle.
5. La dissertation comme héritage sentimental
Comme toute lettre d’amour, une dissertation sur Paris contient une part d’éternité. Même si elle est écrite pour un lectorat universitaire, elle porte en elle une émotion transmissible. Elle dit quelque chose d’universel à travers une expérience personnelle. Elle devient un témoignage, une trace de ce que la ville a fait naître chez celui ou celle qui l’a écrite.
Et peut-être, au fond, est-ce cela, l’ambition ultime d’un tel travail : créer un lien. Entre soi et Paris. Entre Paris et le lecteur. Entre la connaissance et l’émotion. La dissertation devient ainsi un pont entre deux formes de vérité : la vérité académique et la vérité du cœur.
Conclusion : écrire pour aimer mieux
En fin de compte, écrire une dissertation De Paris avec amour, c’est accepter que l’intellect et le sentiment ne sont pas antagonistes. C’est reconnaître que l’on peut aimer un sujet et, à travers cet amour, mieux le comprendre. C’est faire de l’acte d’écrire un acte d’amour, délicat, sincère, exigeant.
Dans un monde académique parfois distant ou codifié, cette démarche peut sembler audacieuse. Mais elle est peut-être, justement, ce qui rend le travail authentique, vibrant, inoubliable. Car il n’y a pas de plus belle manière de parler d’une ville que de lui écrire, comme on le ferait à un être cher : avec amour.